Le championnat du monde 2024 est maintenant terminé depuis quelques jours. J’ai préféré attendre pour faire cette dernière gazette que la tension retombe et retrouver des forces. 

   La journée finale ne s’est pas déroulée comme nous l’aurions souhaité pour «la team Anjou».  

   En F50, les pilotes français se classent de la 8e à la 18e place. Ils ont connu des fortunes plus ou moins diverses et pour certains, ils auraient pu mieux figurer en évitant des erreurs de jeunesse. Mais c’est la douloureuse réalité d’un championnat du monde. Ces jeunes ont montré un pilotage propre et ils ne demandent qu’à progresser. Sous la houlette de Pierre et Cédrick, qui sont maintenant aguerris dans cette catégorie, ils ont de bons exemples. A noter que Cédrick est devenu, le temps d’un week-end le “soudeur officiel du WHC”. Je pense qu’il a brasé, à peu près, sur tous les métaux européens. 

 En F2, Michel a démontré durant tout le week-end qu’il avait encore de beaux restes. Ses passages “en tranches” sur certaines bouées sont d’une exemplarité de maîtrise. Fabien, a progressé durant les trois jours pour faire une dernière course proche du trio de tête, en laissant présager de meilleures opportunités pour les courses à venir. 

 En F1, François s’est fait plaisir durant tout le week-end, c’est bien là le principal. Denis, quant à lui, pouvait prétendre à la troisième marche du podium jusqu’au départ de la dernière course. Un serrage de moteur, à la fin du premier tour, en a décidé autrement. Il termine à une honorable cinquième place au général. Il faut quand même préciser que sa machine a plus d’une douzaine d’années de courses. Être encore compétitif après tout ce temps, c’est déjà une belle performance en soi. ​

C’était pour plusieurs jeunes pilotes leur première participation à un championnat du monde. Cette compétition se déroulant sur trois jours, nécessite d’être performant, fiable et un poil chanceux. Il est très complexe d’aligner ces trois qualités dans le bon sens. Aussi, quand certains pensent tenir la « bonne martingale » et que cela ne se passe pas comme prévu, les désillusions sont grandes.  

  Pour l’avoir vécu de près, je tiens à féliciter tous les pilotes du Club qui ont travaillé d’arrache-pied, durant tout ce championnat, et même bien avant, durant les deux à trois mois qui ont précédé cette date. Sur le paddock, il y a eu peu de moments de répit, et bien entendu, il faut inclure Patrick et Jeff dans la somme de travail effectué. Leur apport est considérable dans les résultats des machines. 

  Le lundi, matin, j’ai croisé un couple de campeurs allemands sur le site, qui me demandait quels avaient été nos résultats. La femme était impressionnée par l’importance du « campement Anjou » avec tout l’équipement pour la cuisine. Mais c’est normal ! me dit son mari. Vous êtes Français ! Il est vrai que dans le chargement des camions, la partie intendance était très importante. Comme abordé lors d’un précédent article, Joël, Bobby, Christine et Francette ont œuvré de leur côté pour nous offrir des repas variés et appétissants. Merci à eux !!  

  Le seul bémol que l’on pourrait émètre, c’est que, dès le samedi soir, on a manqué de boisson anisée (qui maintenant sponsorise le PSG), et que nous apprécions beaucoup (la boisson, hein ! Pas le PSG !!). Ayant une part de responsabilité dans cette erreur d’approvisionnement, je ne vais pas épiloguer ! N’empêche ! Un tel manquement au sein du Club Anjou pourrait être un motif de démission !!   

  Les reporters Anne-Christine, Jean-Christophe, Christian et moi nous sommes démenés pour vous faire vivre cet évènement au plus près de la réalité. C’était la tâche du soir après les courses. Tous mes remerciements pour eux à travers ces mots.  

  N’ayant plus participé à un championnat du monde depuis 2010, j’ai passé quelques jours très sympas et j’ai pu constater qu’une fois encore, le mot “équipe” prend tout son sens au Club Anjou Aéroglisseurs. Les jeunes prennent de plus en plus d’importance, et tout le monde œuvre, en fonction de ses envies, pour passer d’agréables moments et se fabriquer des souvenirs.