La Gazette



26 et 27 juillet 2008

3ème manche et finale namestovo (Slovaquie)

Petit paddock de concurrents pour cette dernière rencontre Européenne 2008 en Slovaquie.


Seulement 30 appareils répartis dans les différentes formules excepté les formules 3 où il n’y avait aucun représentant. Les Anglais étaient aussi absents du paddock pour cette ultime manche avant le championnat du monde ! C’était aussi une épreuve qui comptait pour le championnat Allemand.

Circuit très rapide et peu technique ou la puissance moteur pouvait être exploitée au max !!

Seul l’accès sur l’eau (pente longue et prononcée) faisait le point chaud du circuit.


Les formules 2 et S couraient ensemble. Le samedi, Alain Larribe faisait voler en éclat ses pales à l’entrée sur terre, suite à un défaut d’alignement de sa poulie.

Les formules 2 du club exploitaient, enfin, au maximum la puissance de leur propulsion grâce au moteur de sustente digne de ce nom…. ! Denis : extrêmement rapide, Mimi très rapide en ligne droite aussi, mais un moteur qui s’écroule en virage et AC qui met 2 tours pour s’habituer à la nouvelle sustentation et qui pousse plein pot ensuite.



Belle bagarre en F50 avec Alain et Magnus qui ont ensemble la même vitesse de pointe mais l’ancien pilote F1 fait la différence en courbe. Christian reste en arrière mais proche des 1ers.





En F1, Miki se fait talonner par Andreas à la 1ère manche, mais à la 2ème, le trou est fait car l’italien retrouve 300 tours à son moteur arrière et Andreas s’éjecte 2 fois de suite à l’entrée sur l’eau…. ! Un peu trop nerveux sur les gaz selon certains.

Le dimanche : ciel bleu mais un vent à « écorner les bœufs » sur ce lac à deux pas de la Pologne.

Les essais du matin sont laborieux, Alain Larribe joue au remorqueur « abeille Flandre » en mer d’Iroise au risque de tout casser. Pour Christian, c’est impilotable et pour nous on se remémore la compétition de Visé (Belgique) et sa Meuse déchaînée et forcement on rigole.


L’après midi commence par les débutants que l’on devine tendus sous les casques. Ça tape dur pour les F50 et tous passent le drapeau à damier.

Les F2 Anjou sont impressionnants de stabilité, de la berge j’entend les moteurs à pleine charge en ligne droite et d’une stabilité « rassurante » malgré les conditions. Par contre pour Alain, les vagues ont raison de la mécanique, on aperçoit les fragments de pales montées a plus de 10 m de hauteur. Fin de chantier pour Alain qui ne peut constater la limite de son système de sustentation.

Pour le public venu nombreux, une course « open » était donnée pour clore les épreuves avec un départ « Le Mans », toujours aussi spectaculaire avec les départs par formule.


Bravo et merci à toute l’équipe Slovaque pour l’organisation de cette épreuve.

Le retour fut sans encombres et comme l’aller dans la bonne humeur avec un débat sur « l’accélérateur de particule » franco suisse transformé par mon confrère professeur Mimi en « accélérateur de pellicule » mis au point par les Ets « Petrol hann »

Ce grand cirque est de toute façon heureux et pressé de se retrouver en Suède pour les Championnats du monde.

Envoyé spécial
reporter sans bière
Totof